La mesure de la performance dans la gestion publique répond à un impératif démocratique, reconnu par la Déclaration des Droits de l’homme et du citoyen : "tous les citoyens ont le droit de constater par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique (…) et d’en suivre l’emploi (…) ". Par ailleurs,"la société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration".
Si la loi organique sur les lois de finances (LOLF) a renouvelé les modalités de préparation, de vote, de l'exécution et de contrôle du budget de l’État ainsi que sa présentation, elle a par ailleurs réformé en profondeur la gestion publique qu'elle oriente vers les résultats, en responsabilisant les gestionnaires de chaque administration, en éclairant les choix budgétaires par les résultats des politiques publiques. La LOLF a par ailleurs vu l'émergence de nouveaux acteurs, notamment les responsables de programme, les responsables de budget opérationnel de programme (BOP) et les responsables d'unités opérationnels (UO).
Le décret relatif à la gestion budgétaire et comptable publique du 7 novembre 2012 adapte les règles relatives à la gestion comptable et à la gestion budgétaire aux évolutions du cadre de la gestion des finances publiques, issues de la loi organique du 1er août 2001 relative aux lois de finances (LOLF). Il définit par ailleurs, pour l’État, les rôles des acteurs de la gestion issue de la LOLF.